1 min read

Pas de paix sans démilitarisation de l'Ukraine

Pas de paix sans démilitarisation de l'Ukraine
Photo by Taine Noble / Unsplash

Dmitri Souslov estime que la perspective d’un règlement du conflit à la suite des pourparlers russo-américains en Alaska n’est plus à l’ordre du jour. Les États-Unis refusent de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte les conditions russes. Outre les cessions de territoires, celles-ci incluent la démilitarisation et des « réformes politiques nationales » (sic). En outre, l’Union européenne renforce son soutien à Kyiv. Néanmoins, selon l’auteur, la supériorité militaire quantitative et qualitative de la Russie s’affirme sur le terrain, et si la tendance actuelle se poursuit, le front ukrainien tombera, et l’Ukraine devra accepter les conditions russes ou bien risquer une destruction de l’État ukrainien.

[NDLR : L’article impute largement l’impasse des négociations à l’Union européenne. Comme souvent dans le discours officiel et para-officiel, l'Ukraine n’est pas envisagée comme un acteur autonome agissant selon ses intérêts propres.]

L’expert : Dmitri Souslov, directeur adjoint du Centre d'études européennes et internationales du Haut collègue d’économie.
Source : « Èskalaciâ konflikta — edinstvennyj vyhod dlâ Kieva », Lenta, 6 octobre 2025.


Les synthèses publiées sur ce site reflètent l'état du débat en Russie, sans préjuger de la véracité ni de la légalité des propos rapportés. Elles ne traduisent en aucun cas une approbation, par l’auteur de ce site, des positions exprimées.
Pour prendre connaissance des textes originaux intégraux, veuillez consulter les liens fournis.